Bon, l'expérience in the street a tourné court...

Alors ça a donné cela:

AAffiché un peu partout dans la ville, on fait c'qu'on peut, m'sieurs dames!

LE TEXTE INTEGRAL

POUR CEUX

QUI N'ONT PAS D'ECRAN EXTRA-LARGE:

LETTRE OUVERTE

AU

CAMARADE ARRACHEUR DE PANNEAUX.L

Cher camarade, tu as arraché quelques panneaux comme celui ci-dessus dans la nuit du 7 au 8 juin. Made-in-Banlieue a passé bon nombre d'heures à les réaliser et yest allé de son porte-monnaie et de son bon cœur. Ces dits panneaux ont été ferraillés aux côtés de panneaux de signalisation, ne les détériorant pas, ne les masquant pas, ne gênant personne en somme... De plus, ne se cachant pas, Made-in-Banlieue a reçu quelques marques de sympathie lors de son action artistique.

Contrairement à ce que tu pourrais croire, il ne s'agit ni d'art clownesque, ni d'art provocateur; s'il faut un qualificatif à cela, appelons le "art contextuel" et nous te conseillons vivement la lecture d'un livre du même nom. Il s'agit d'art contemporain et ce champ, ce chant et ce cri de l'expression a été censuré par ta paranoïaque inculture. Tes dénominations, tes actes et tes non-actes ressemblent à s'y méprendre au fascisme. Tu ne respectes rien, tu détruis sans chercher à comprendre, tu ne crées rien que ta propre perte en tentant de préserver tes petites gagnes minables d'apparatchik de la dernière heure; tant pis pour toi "camarade". Contrairement à toi, les idéaux de Made-in-Banlieue restent intacts et sont au service de la conscience citoyenne, que cela te plaise ou pas.

MADE IN BANLIEUE. LE 08 JUIN 2003.

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